José D'ORNANO
oeuvres récentes
Petits formats
du mardi 25 mai au samedi 12 juin 2010
José d'ORNANO nous offre le plaisir de découvrir ses dernières créations.
Résolument contemporaine, son inspiration le porte vers une exécution proche de l'abstraction par un dépouillement du détail au profit d'une image que lui accorde l'émergence d'une mémoire figurative éphémère.
Dans ce champ inépuisable, son imaginaire s'égaie, sans s'égarer, soutenu par un régard émerveillé.
Ses petits formats dégagent une profonde sérénité qui reflète parfaitement l'âme de l'Artiste.
Les accents du trait et de la couleur de ses paysages nous renvoient de la génèse impressionniste à son aboutissement, du sujet jusqu'aux portes de l'abstraction, en libre écho à William Turner et à Claude Monet.
Ses intérieurs et ses portraits perpétuent la tradition sensible de l'intimité et des regards furtifs. Ils nous immergent dans le paradoxe d'un inconnu familier.
Qu'importe le motif, ce sont les variations qui s'imposent et nous transportent.
Une oeuvre forte, émouvante.
PRECEDENTE EXPOSITION
Auteur de nouvelles « Indiscrétions » ( Le Méridien ), d’un roman « Le visage flou de Steiner » ( Michel de Maule ) et d’un « Essai sur l’origine de la violence contemporaine » paru chez F-X de Guibert, Joseph-Antoine d’Ornano, peu bavard sur sa vie, avoue être entré par effraction dans la peinture. Privilégiant les séries de petits formats, il puise son inspiration dans des figures ou paysages légèrement décalés du réel. Avec l’encre et l’aquarelle, il côtoie souvent l’inattendu. Quant au noir du fusain , il mène souvent à la lumière. « Ce qui m’importe, ce n’est pas tant ce qui se dit sur la peinture, que le plaisir éprouvé en compagnie d’un tableau. C’est le même genre de plaisir que j’éprouve dans une chambre d’été ».
L’Artiste nous offre ses paysages et ses intérieurs personnels, visités par une inspiration qui renvoie le spectateur aux Maîtres qui nourrissent sa démarche de créateur : Vuillard, Seurat…
A travers une technique figurative, parfois proche de l’abstraction, José d’ORNANO nous fait pénétrer dans un univers profond, habité, où la technique s’estompe derrière l’indiscrétion d’un voile à peine soulevé, libérant un regard complice sur ses figures intimes.